MOJO REEFSKIN - Une combi spéciale pour le récif

Vous êtiez parfaitement calé dans un tube bien profond, votre GoPro saisissant ce moment mémorable qui allait faire de vous un héros sur Facebook et Google +, lorsque vous partez en chute libre sur le récif et enchaînez les roulés-boulés sur le corail qui vous déchire le dos, les coudes et les genoux, comme une râpe à fromage géante...

A compter d'aujourd'hui, vous pourrez clamer : Ils sont forts ces Kiwis !

 

Jamie Richards, surfeur néo zélandais d'expérience, habitué à partir en trip surf de l'Indonésie aux îles du Pacifique, en a aussi eu marre de se faire défoncer sur les récifs à fleur d'eau.
Il a eu l'idée de travailler sur un concept révolutionnaire qui pourrait bien éviter à de nombreux surfeurs de finir comme des suppliciés, le dos flagellé pour leur péché de Surf, strié de griffures de corail aussi douloureuses que dangeureuses (et oui, le corail est un élément vivant et il va adorer pousser sous votre peau en vous balançant de jolies infections...)

 

Il ne s’agissait pas de développer un produit rigide comme une combi 5/3 mm d’hiver (vous auriez l'air malin en grizzly dans l'eau à 28°) mais de réfléchir sur les caractéristiques requises dans les conditions de surf sur récif en eaux tropicales.

Cette combinaison doit d'abord avoir des caractéristiques liées au confort : Etre légère comme un lycra, coller au corps comme une seconde peau, ne pas chauffer ( la température de l'eau tropicale rendrait l'effet insupportable). Il s'agit également d'avoir la même sensation que si l'on était torse-nu, pour conserver un bon effet de rame et de surf. Le Nylon Xtra Life, Lycra Top and Pan, est dix fois plus souple et résistant que le néoprène classique.

Puis sur les aspects protection : Il faut impérativement qu'elle protège de manière significative contre les plaies et les contusions consécutives à un choc sur le reef, lors d'une chute légére voire en pleine vitesse.

Jamie et son associé ont réfléchi aux zones du corps vitales à protéger : dos, flancs, fesses, coudes, avant-bras, genoux, tibias.
Il a fallu lancer une étude sur le matériau qui répondrait aux critères de confort et de protection cités plus haut. Leur choix s'est arrêté sur un système de pads en mousse RGB HexFlex amovibles si nécessaire, et dont les caractéristiques principales sont la flexibilité, la résistance et l'absorption des chocs.
Ils ont aussi ajouté leur recette secrète incluant des composants spécifiquement développés en ingénierie pour l'élaboration de leur MOJO REEFSKIN.

 

 

 

Il a fallu alors passer à une phase de tests. Ils se sont sacrifiés et ont joué les cobayes sur les reefs indonésiens les plus dangereux, afin d'améliorer leur produit, aidé par le retour d'expérience d'autres surfeurs qui participaient au tests.

Effet concluant, d'autant qu'au final le prix proposé sera intéressant, moins cher bien sûr qu'une combinaison classique et dans les tarifs d'un super lycra, en quelque sorte.

Le projet était en levée de fond sur un site de Crowdfunding (site participatif, c.a.d que c'est vous ami surfeur qui donnez ce que vous voulez, pour atteindre le montant requis pour que les projets aboutissent et se commercialisent - Pensez à votre derrière sur le reef...)

 

 

Malheureusement, les fonds n'ont pu être suffisament levés, signe que le public n'est peut-être pas encore prêt pour ce genre de produit. Dommage, il faut cependant continuer à soutenir de belles iniatives de ce genre utiles pour l'avenir du surf.
Jamie explore de nouvelles piste d'investisseurs. Souhaitons lui bon courage !

 

 

Question métaphysique : Faut-il cacher ce joli derrière sous une combinaison ou le protèger de vilaines griffures non issues de jeux érotiques ?
Cette jeune révolutionnaire du MOJO REEF vous pose la question avec le sourire...